Pierre-Antoine l’autre Cousteau

Pierre-Antoine l’autre Cousteau

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Pierre-Antoine l’autre Cousteau

Qui ne connaît les milliers d’heures d’exploration sous-marine du célèbre commandant Jacques-Yves Cousteau ? Qui n’a jamais parcouru l’un ou l’autre de ses albums et apprécié son style d’écriture ? Il est pourtant “un autre Cousteau”, son frère aîné Pierre-Antoine, né en 1906 à Paris, journaliste, polémiste et écrivain voltairien. Son fils Jean-Pierre présente ici sans langue de bois ni complaisance celui qui fut, d’après Jean Galtier-Boissière, ‘le plus brillant des chroniqueurs de sa génération ».

Venu de l’extrême gauche, il évolue vers le fascisme, notamment sous l’impulsion de Pierre Gaxotte et devient avec Lucien Rebatet et Robert Brasillach l’âme du quotidien collaborationniste Je suis partout. Auteur de canulars fameux dans les années trente, on lui doit le mythe d’un Édouard Herriot promu au grade supposé de colonel de l’Armée rouge lors de sa visite en URSS, et plusieurs livres d’une écriture exquise empreinte d’impertinence : Mines de rien, Les Lois de l’hospitalité, Hugothérapie, Proust digest, ainsi que Intra-muros, journal de prison encore inédit, et un recueil de Pensées. Condamné à mort à la Libération, il parvient à plusieurs reprises lors du procès à provoquer l’hilarité de l’assistance, et reçoit le soutien de Jacques Yonnet, résistant membre du parti communiste, qui témoigne à décharge : “est un ennemi loyal”, et celui de son frère Jacques-Yves, résistant lui aussi, qui ose revêtir pour l’occasion son uniforme d’officier de marine, ce que De Gaulle ne lui pardonnera jamais. Gracié par Vincent Auriol en 1947, libéré en juillet 1953, il meurt prématurément des suites de sa captivité en 1958.

Cardiologue, le professeur Jean-Pierre Cousteau est le fils de Pierre-Antoine. Il avait cinq ans lorsque son père quitta Paris en catastrophe avec sa mère en août 1944, et ne le revit, derrière les grilles de Fresnes, que cinq ans plus tard, pour ne l’embrasser, enfin, qu’à sa sortie de prison en juillet 1953.

Jean-Pierre et sa sœur Françoise furent d’abord recueillis à Sanary pendant deux années par leur oncle Jacques-Yves, le commandant et futur académicien, et leur tante Simone (la future « bergère » de la Calypso) puis par leurs grands-parents en Angleterre où ils furent pensionnaires pendant cinq ans. Ils vécurent avec PAC quatre des cinq années qui s’écoulèrent de sa libération à sa mort en décembre 1958.

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